En médecine moderne, en cas de fractures graves accompagnées de fragmentation et de perte de fragments osseux, des structures biocompatibles spéciales (échafaudages) sont utilisées pour restaurer les tissus endommagés. La plupart des développements réalisés en Russie dans ce domaine utilisent des matériaux étrangers coûteux, ont indiqué des chercheurs de l'Université fédérale de Sibérie (SFU).
Pour résoudre ce problème, les scientifiques de l'université ont créé leur propre cycle de production de biopolymères, permettant de fabriquer des implants médicaux à partir de matières premières locales.
L'implant est basé sur des polyhydroxyalcanoates (PHA), des biopolymères produits par des bactéries spécifiques. La particularité de la technologie SFU réside dans la possibilité d'utiliser tout déchet organique contenant du carbone comme nourriture pour les bactéries, par exemple les graisses de friture usagées et les déchets de transformation du poisson, qui nécessitent une élimination coûteuse de la part des fabricants.
Pour résoudre ce problème, les scientifiques de l'université ont créé leur propre cycle de production de biopolymères, permettant de fabriquer des implants médicaux à partir de matières premières locales.
L'implant est basé sur des polyhydroxyalcanoates (PHA), des biopolymères produits par des bactéries spécifiques. La particularité de la technologie SFU réside dans la possibilité d'utiliser tout déchet organique contenant du carbone comme nourriture pour les bactéries, par exemple les graisses de friture usagées et les déchets de transformation du poisson, qui nécessitent une élimination coûteuse de la part des fabricants.